ENVIRONNEMENT - POLLUTION - OGM 2015
La Belgique s'engage pour la Nature
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Le réchaufement climatique et les volcans
LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE ET LES VOLCANS
Lithographie de 1888 montrant la terrible explosion du volcan indonésien Krakatoa le 27 août 1883. © Parker & Coward
Le réchauffement climatique d’origine anthropique met fin à 1.800 ans de refroidissement des océans.
Un travail de recherche publié le 17 août 2015 par le groupe de travail du Programme international Past Global Changes-Ocean dans la revue Nature Geoscience suggère que le nombre et l’intensité des éruptions volcaniques tropicales des derniers siècles auraient été la principale cause du refroidissement des océans entre le 1ier et le 18ième siècle.
Les causes en sont les nuages volcaniques qui opposent un obstacle aux rayonnements solaires.
Ce refroidissement des océans sur presque deux millénaires a pris fin au début de l’ère industrielle, à cause du le réchauffement global lié aux activités humaines.
Ce refroidissement a été confirmé par l’étude des sédiments marins, véritable mémoire climatique de la vie des océans. L’océan module les variations naturelles induites par le volcanisme, car il peut absorber ou relâcher des quantités de chaleur extraordinaire.
Pour mettre à jour les causes de cette diminution des températures océaniques, les chercheurs ont eu recours à la modélisation. Ils ont étudié l’impact des changements de la position de la Terre par rapport au Soleil, de l’utilisation des sols, du volcanisme et des gaz à effet de serre sur les températures de surface.
Seules les émissions volcanique a été en mesure de produire de manière convaincante le refroidissement observé.
Cette comparaison modèles-données constitue un test concluant pour la validité des modèles climatiques utilisés pour prédire les changements futurs. De plus, la compréhension du rôle des différents facteurs impliqués dans les changements de température de l’océan ouvre des voies nouvelles : « Une grande partie de l’énergie accumulée dans le système climatique suite au réchauffement global est absorbée par les océans. L’augmentation récente des températures de surface préfigure le réchauffement additionnel à venir, de la même manière que le refroidissement était la réponse à long terme aux épisodes volcaniques plus intenses et fréquents », souligne le professeur Evans.
Nous avons encore beaucoup à apprendre sur la manière dont l’océan réagit aux variations climatiques. La poursuite des recherches croisant les données et la modélisation du climat passé devrait nous permettre d’améliorer nos connaissances.
Je vous suggère, pour plus de détails, de consulter le très bon site site ‘Futura-Sciences’ :
Bonne lecture
Jacques Schwers
Le 20 août 2015
Fragmentation des écosystèmes
Fragmentation des écosystèmes
Les effets de la fragmentation du paysage seront pires que prévu. Il s’agit d’une véritable bombe à retardement.
Les écosystèmes naturels sont de plus en plus fragmentés par l’activité humaine, comme l’urbanisation, les industries, les cultures, ou les voies de communication. Il en résulte des zones séparées les unes des autres par des barrières artificielles parfois infranchissables.
En Malaisie et en Indonésie, par exemple, l’extension de palmeraies sépare les habitats forestiers en petites zones, trop petites pour assurer la survie de certains animaux. Il en résulte une diminution de la population des orang-outangs et des éléphants, avec un risque certain d’extinction des espèces. En Guyane, ce phénomène influence négativement la dispersion de certains oiseaux.
Plus près de chez nous, en Belgique ou en France, des lignes de chemin de fer et des autoroutes empêchent parfois le passage des biches, sangliers et autres mammifères de part et d’autre de l’obstacle. L'extension urbaine réduit, elle aussi, les zones naturelles et réduit la biodiversité.
Une étude approfondie de ce phénomène de fragmentation révèle que la division des habitats naturels aura, à plus ou moins long terme, des effets négatifs tant sur leur fonctionnement que sur la biodiversité des écosystèmes.
Il semble que les conséquences les plus visibles des fragmentations en cours ne seront détectables que dans 15 à 20 ans…
Ce processus est une véritable bombe à retardement :
Les résultats de cette étude de grande envergure, une équipe internationale, sont alarmants.
Ils révèlent, entre autres, que les effets négatifs des lisières des forêts sont plus importants. De plus, dans les régions tempérées la biodiversité se réduit à 15 à 75% selon les endroits.
Les effets sont d’autant plus marqués que les fragments sont plus petits. De plus, ils s’amplifient avec le temps qui passe.
Il devient urgent de prendre des mesures de conservation et de restauration des milieux naturels confrontés à la fragmentation.
Ces actions sont cruciales pour endiguer les problématiques d’extinctions d’espèces et maintenir le bon fonctionnement des écosystèmes.
Des expériences sont en cours : nous vous invitons à consulter l’article original du site de Futura-Sciences.
Jacques Schwers
Le 1° juin 2015
LE SALVADOR ET LES OGM
Le Salvador et les OGM
La République du Salvador, en Amérique centrale, a interdit les semences OGM et les produits phytosanitaires. Les autorités favorisent la culture de graines locales et des méthodes dites naturelles.
Depuis lors, son agriculture gagne en productivité et en durabilité.
Photo http://www.bioalaune.com/
La République du Salvador est grand producteur de maïs, de coton, de café et de canne à sucre.
En septembre 2013, la République du Salvador votait l’interdiction d’une cinquantaine de produits phytosanitaires à usage agricole, dont le fameux désherbant Roundup au glycophosphate. Ce produit avait récemment été classé «cancérigène probable» par l’Organisation Mondiale de la Santé.
Le «Plan pour l’agriculture familiale» (FAP) lancé en 2011 par le président Mauricio Funes visait libérer les petits producteurs de l’emprise des grandes industries alimentaires (Monsanto, Pioneer) et à revaloriser ainsi les semences locales. Le plan prévoyait de revenir à des exploitations plus petites, et gérées de manière raisonnée.
Les plantes cultivées à cette époque étaient majoritairement issues de graines OGM stériles, non adaptées aux territoires et au climat. Par contre, les graines locales sont adaptées au climat et aux sols du pays et sont ainsi naturellement plus résistantes. Elles ne nécessitent aucun pesticide et nécessitent moins d’eau.
Le Plan d’Agriculture familiale garantit une production continue et plus fiable.
De plus, selon le site Natural Society, l’agriculture de la République du Salvador serait en pleine expansion et le pays afficherait des récoltes records depuis revenu à des modes de culture plus traditionnel, sans pesticides ni herbicides.
Ces article est issu essentiellement du site «bioalaune» : je vous suggère de consulter les références ci-dessous pour plus amples renseignements.
http://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/10426/roundup-de-monsanto-desormais-interdit-au-salvador
http://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/24678/petition-dampleur-nationale-interdire-round-de-mon
http://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/13071/guerre-des-semences
http://naturalsociety.com/big-win-el-salvador-farmers-beat-monsantos-monopoly/
Jacques Schwers
Le 22 avril 2015
Les pluies aux pesticides
Les pluies aux pesticides !
Photo du site RE-INFORME (C)
Une étude récente menée aux Etats–Unis indique une concentration importante de pesticides et autres produits chimiques dans 75% des échantillons d’eau et d’air, dans l'Etat du Mississipi.
Notre atmosphère est de plus en plus polluée par des produits chimiques dangereux et des particules fines produits par nos industries, sans oublier, bien sûr, les produits radioactifs.
Les pluies ont pour effet de dissoudre certains de ces polluants et de les précipiter sur le sol.
Une étude récente menée dans le Mississipi (Etats-Unis) sur l’air et les eaux de pluies indique une concentration importante de pesticides synthétisés et vendus par les industries agro-alimentaires. Ce phénomène concerne 75% des échantillons prélevés.
Des chercheurs du CNRS et de Météo-France avaient déjà montré que, depuis quelques années, la neige recouvrant le Groenland est plus grise au printemps, à cause des dépôts d’impuretés contenues dans l’air.
Ce phénomène augmente la quantité de chaleur solaire absorbée et contribue à la fonte accélérée de la calotte glaciaire et pourrait amplifier le changement climatique à cet endroit.
D’autres études mettent en évidence des perturbations physiologiques sur la santé des habitants résidant près de zones où les cultures céréalières utilisant des pesticides. Ce phénomène affecte particulièrement le déroulement de la grossesse et la croissance du fœtus de femmes enceintes.
Des analyses d’eau potables en France indiquent des teneurs non négligeables en antibiotiques et dérivés hormonaux, et en herbicides et pesticides divers, issus de l’industrie humaine et de la consommation de médicaments.
Aux Etats Unis, une étude menée par l’US Geological Survey (USGS), indique que 75% des échantillons d’air et de pluies sont positifs aux herbicides, comme le Roundup de Monsanto.
Cette étude, menée entre 1995 et 2007, se porte sur l’entièreté des pesticides utilisés dans l’Etat du Mississipi. Elle a été publiée dans le très sérieux «Journal of Environmental Toxicology and Chemistry».
Il s’agit, bien sûr des Etats-Unis, champions dans l’utilisation de ces produits phytosanitaires. Mais il est certain que les pays européens, dont quelques-uns sont de grands consommateurs de «Roundup», n’échappent pas à cette règle. De plus, les masses d’air et de pluies pollués circulent sur toute la surface de la terre.
L’herbicide Roundup de Monsanto est le plus présent dans les échantillons, mais on y a trouvé bon nombre de produits chimiques bien plus important.
L’étude a révélé entre autres qu’on a détectés, en 2007, 37 composés dans les échantillons d’air et/ou de pluie.
Le glyphosate, la substance la plus puissante du Roundup de Monsanto, est prédominant à la fois dans l’air (86% des échantillons) et la pluie (77% des échantillons).
Dès 1995, on détectait des pesticides comme l’atrazine, le métolachlore, et propanile, heureusement interdits dans plusieurs pays d’Europe.
Selon l’étude, on a dispersé 2.000 tonnes de glyphosate dans le fleuve Mississippi, soir 55% des herbicides utilisés dans cet Etat.
L’étude également établit une estimation : dans le seul mois d’août 2007, les habitants de l’Etat du Mississippi ont respirés en moyenne 27.5 nanogrammes de glyphosate par jour. On peut imaginer la quantité accumulée dans une vie. Il faut noter que les effets toxiques du glyphosate sont augmentés par la présence d’autres composés chimiques produits pas les industries agro-alimentaires.
Des recherches montrent que le glyphosate perturbe le système endocrinien, cause les intolérances au Gluten, et provoque des malformations gravent chez les agriculteurs qui l’utilisent, ou les habitants proches des grandes cultures céréalières, sans oublier le développement des fœtus.
Cet article est en quelque sorte un appel au secours : nous sommes occupés à rendre notre atmosphère de plus en plus irrespirable, et ce en accord avec beaucoup de gouvernements, tant en occident qu’en orient.
Je me suis basé sur un article du site «re-informe», que je vous suggère de consulter.
http://re-informe.com/810/#content-anchor
Jacques Schwers
12 janvierLe 2015