VOYAGES EN EAUX TROUBLES
Voyage en eaux troubles
Lamantin (photo Greenpeace.fr)
Un appel à l'aide de Geenpeace.fr
Les projets des industries pétrolières Total et BP menacent la mangrove amazonienne, entre autres le parc du Cabo Orange (619 000 hectares d’espace protégé)
Le Parc National de Cabo Orange se situe dans l’Etat d’Amapá, au nord du Brésil, là où se rencontrent le fleuve Amazone et l’océan Atlantique.
Parc naturel de Carbo-Orange (photo Geenpeace)
Cette région a été classée « parc national » en raison de sa faune et de sa flore très diversifiée et sa biodiversité incomparable. Le parc est l’habitat de nombreuses espèces protégées comme la tortue verte, le lamantin de l’Amazone ou le jaguar.
En Amazonie, c’est le seul parc se trouvant sur le littoral. Il comprend 200 kilomètres de côtes et s’étend jusqu’à 10 kilomètres sur l’océan. Il s’étant vers le nord jusqu’à la frontière guyanaise.
La mangrove est en perpétuel mouvement et sa superficie s’étend de deux mètres par an vers l’océan.
La biodiversité y est donc très différente de celle que l’on trouve à l’intérieur des terres. Les écosystèmes en présence sont très variés.
La mangrove (photo Geenpeace.fr)
L’opulence de la biodiversité est impressionnante. On y trouve de nombreuses espèces d’oiseaux (aigles, ibis rouges, plusieurs espèces de perroquets), des crabes, des poissons et quelques jaguars. C’est dans ces mangroves que, de mi-décembre à mi-mars, certaines espèces de poissons se réfugient pour se reproduire.
Ibis rouges et aigrettes (photo Greenpeace.fr)
Non loin de ce trésor écologique, il y a des projets d’explorations pétrolières offshore par les Sociétés Total et BP. A 200 kilomètres de là se situe le site d’exploration pétrolière le plus proche, attribué à Total par le gouvernement brésilien.
En plus de menacer le récif de l’Amazone, ces projets écocides pourraient avoir de très graves conséquences à terre en cas de marée noire.
En effet, la mangrove est un espace entièrement plat, qui bénéficie de l’influence de l’océan grâce aux marées.
Si une marée noire devait arriver jusque-là, le pétrole se déposerait sur les racines, le sol et les branches au moment des marées descendantes. Il étoufferait complètement la végétation qui, privée d’oxygène, viendrait à mourir.
La mangrove est ainsi faite qu’il serait impossible de nettoyer efficacement une marée noire. Les plans d’interventions en cas d’accident ne pourraient probablement pas être assez rapides.
Pour Greenpeace, auteur de l’article, il ne faut pas laisser les Sociétés pétrolières Total et BP mettre en danger ces trésors de biodiversité.
Ils devraient idéalement abandonner leurs projets d’exploration pétrolière au large du Brésil.
Pour les détails, ou pour intevenir, lire l’article :
Bonne lecture.
NOTE : Les photos sont de Greenpeace.fr
Jacques Schwers
Le 8/02/2017
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