Djupivogur (Islande)
Djupivogur (Islande)
A l’est de l’Islande, Djupivogur, notre première étape, est une petite ville bien cachée entre rochers et falaises, qui lui donnent un caractère unique.
La région qui l’entoure offre aux visiteurs des paysages très contrastés : des zones presque vierges, des formations de laves irrégulières et des vallées boisées luxuriantes.
La ville possède de très jolis bâtiments en bois qui, pour certains, datent du 19e siècle.
La nature extraordinaire qui entoure Djupivogur contribue à la richesse des espèces d’oiseaux présentes dans la région.
C’est de là que l’on part vers le glacier Vatnajökull, la 3e plus grande calotte glaciaire après celles de l’antarctique et du Groenland, et qui couvre 8% du pays.
La ville a été créée le 1er Octobre 1992 par la fusion des communautés rurales de Berunes, Buland et Geithellur.
(photos js)
Le site de Djúpivogur a été un poste commercial depuis 1589, date à laquelle des marchands de Hambourg ont obtenu des droits commerciaux.
La ville est célèbre pour la température la plus élevée jamais enregistrée en Islande en juin 1932, soit 30,5 degrés.
Juste au-dessus du port se situe Langabuð, l'un des plus vieux magasins du pays (1790). C'est maintenant un musée et un office de tourisme.
Les excursions à Djupivogur :
Le problème, lorsqu'on fait une croisière maritime est que le navire ne reste au port que quelques heures, et qu’il faut choisir entre 4 ou 5 excursions. C’est parfois frustrant.
Nous avons dû choisir entre le glacier Vatnajökull, l’Ile de Papey (célèbre pour les Canards Eiders et leur duvet et les Macareux moines) et une Réserve Ornithologique. C’est ce sanctuaire que nous avons décidé de visiter.
Il se trouve au sud-ouest de Djúpivogur et comporte deux grandes lagunes, sanctuaires pour les oiseaux migrateurs.
(photos js)
La saison, hélas, ne permettait pas de bien voir ces oiseaux, cachés dans les hautes herbes et les roseaux. Nous avons dû nous contenter de Courlis corlieux, de chevaliers gambettes et de nombreux anatidés, dont, essentiellement, des Mouettes tridactyles.
(photos js)
Le paysage est splendide, une zone marécageuse coincée entre l’océan et une chaîne d’anciens volcans.
Le sol est couvert de roseaux et d’une mousse très épaisse. On y voit des astéracées, des angéliques, des lupins, des linaigrettes et bien d’autres.
(Photo js)
Un paysage splendide.
Après l’excursion, retour en chaloupe vers notre navire, le MV Voyager.
Bons voyages
Jacques Schwers
Le 31/08/2016
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