L'HORTILTURE TOXIQUE POUR LES ABEILLES
L’horticulture toxique pour les abeilles
De récentes recherches ont mis à jour l’utilisation de pesticides toxiques sur les plantes et fleurs des jardineries. Certains de ces pesticides sont même interdits en Europe depuis longtemps.
Réfléchissez à deux fois avant d’acheter un bouquet de fleurs!
Au début 2014, Greenpeace avait déjà mis le doigt sur la contamination par des pesticides sur des dizaines de plantes et de bulbes provenant de grandes jardineries. Ces produits sont nocifs pour les insectes, et spécialement pour les abeilles.
Récemment, les chimistes de Greenpeace – Pays Bas ont analysé des plantes et des fleurs dans six chaines de magasins néerlandaises différentes. Ils y ont identifié une centaine de pesticides, hautement toxiques.
Certaines de ces substances, comme la dieldrine, sont interdites en Europe depuis des années.
Ces analyses concernaient également des plantes vendues comme étant «respectueuses des abeilles».
Avec cette étude, les chercheurs de Greenpeace veulent mettre la pression sur leurs politiciens. Cette semaine, un débat a lieu à propos d’une interdiction des néonicotinoïdes, insecticides particulièrement dangereux, tant pour les insectes que pour les êtres humains habitant à proximité des champs.
La Belgique détient un triste record européen, celui de la perte d’un tiers de nos abeilles durant l’hiver passé. Elles meurent de faim, de maladies et surtout, elles sont empoisonnées par les substances toxiques.
Cette mortalité massive est inquiétante. Pas moins de 71% de nos principales cultures, dont les pommes et les tomates, dépendent des abeilles et des bourdons.
Pour obtenir une protection rapide des insectes pollinisateurs, il est essentiel que les supermarchés, les magasins de bricolage et les jardineries réagissent
Aux Pays Bas, la jardinerie "Intratuin" a mis un terme à la vente de neuf pesticides qui contribuent à la mortalité des abeilles. D’ici six ans, ses plantes ne seront plus traitées avec ces substances toxiques.
Qu’attendons-nous pour agir à notre niveau, en refusant d’acheter tous ces produits chimiques dangereux pour la Nature et d’agir pour le bien de la Nature.
Cet article est inspiré du site de Green-Peace – Belgique, un article de Brecht Van der Meulen.
Références :
Jacques Schwers
Le 3 décembre 2014
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