LA LIBERTE DE SEMER
LA LIBERTÉ DE SEMER
Déposer un brevet, c’est, pour le propriétaire du brevet, protéger son invention ou son processus industriel contre les faussaires.
A plusieurs reprises, le géant américain de l’agro-alimentaire, Monsanto, a obtenu, ou tenté d’obtenir des brevets sur la production de semence d’espèces végétales issues de la sélection traditionnelle.
La firme agro-alimentaire Monsanto a déjà déposé des brevets sur les semences de poivrons et de melons.
La demande récente de ce géant américain, visait l’obtention d’un brevet portant sur des tomates issues de sélection traditionnelle. Ces tomates sont naturellement résistantes à un champignon appelé Botrytis cinerea.
La coalition «No Patent on seeds» (pas de brevets sur les semences), qui regroupe un collectif d’associations engagées contre le brevetage de la Nature (végétaux et animaux d’élevage) s’y est formellement opposée.
Contrairement à l’argumentation de Monsanto, il ne s’agit pas d’une «invention», critère incontournable pour obtenir un brevet.
En effet, selon cette association, les tomates citées dans ce brevet proviennent de la banque internationale de gènes de «Gatersleben» en Allemagne. Leur résistance à ce champignon particulier était déjà connue des agriculteurs.
Or, Monsanto a formulé sa demande de brevet de façon à créer l’impression qu’ils avaient utilisé des techniques de génie génétique pour produire lesdites tomates.
L’argumentation a été retenue par l’Office européen des Brevets, organisme chargé d’étudier les demandes de brevets, essentiellement déposées par les grandes firmes. La demande de brevet a été révoquée.
Les producteurs et les consommateurs pourront produire et déguster la grande diversité des tomates sans avoir de compte à rendre à Monsanto.
La coalition rappelle que plus d’une centaine de brevets ont déjà été accordés par l’Office européen des brevets sur des plantes issues de méthodes de sélection conventionnelles.
Pour freiner la mainmise de quelques grandes multinationales sur la chaîne alimentaire sur la brevetabilité de la Nature, les organisations demandent une révision de la réglementation européenne sur les brevets.
Je me suis basé, pour cet article, sur le site «bastamag», que je vous suggère de consulter pour de plus amples détails. Il s’agit, je pense, d’un site intéressant, qui attire notre attention sur les enjeux écologiques, les actions citoyennes, les revendications sociales, les mouvements de solidarité et les alternatives mises en œuvre.
Références :
http://www.bastamag.net/Brevet-sur-des-tomates-la
(Sophie Chapelle ; 28 décembre 2014)
Sur le même sujet :
Contrôle de la chaîne alimentaire
http://www.bastamag.net/Industrie-chimique-societes-de
Brevet sur les tomates
http://www.bastamag.net/Brevet-sur-des-tomates-la
Brevet sur les melons
http://www.bastamag.net/Monsanto-depose-un-brevet-sur-le
Mes conclusions
Il est grand temps, je pense, de réagir contre ces géants de l’industrie qui veulent contrôler notre alimentation et nous faire consommer des produits OGM ou enrobés de pesticides, potentiellement nocifs pour la santé.
Il est grand temps aussi de protéger la Nature qui nous nourrit. Le jour où elle disparaîtra, nos disparaîtrons également.
L’avenir de nos petits-enfants est en jeu.
Jacques Schwers
Le 7 janvier 2014
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