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La ville de Bruxelles : son histoire

La Ville de Bruxelles : son histoire

 

 

 

La situation géographique

La Ville de Bruxelles occupe une position privilégiée au centre du Plateau Brabançon, dans le bassin versant de l’Escaut.

 

 

 (Blaeu 1665)

  

Elle est construite sur une couche comportant essentiellement de l’argile très fine et de sable « bruxellien », avec, parfois des dépôts calcaires.  Dans la Région Bruxelloise, comme dans les communes environnantes, bon nombre de rues et lieux dits rappellent la présence de ce sable : la rue des Sables, la rue de la Sablonnière, le Petit et le Grand Sablon à Bruxelles, le Chemin de Sable à Uccle, la rue de la Sablière et la Montagne de Sable à Auderghem, etc.

Bruxelles est traversée par la Senne, un sous-affluent de l’Escaut et par le Canal Charleroi- Bruxelles – Boom.

Sur le territoire de Bruxelles, au début du 20ième siècle, la Senne était devenue, à Bruxelles, un véritable égout à ciel ouvert.  Pour des raisons d’hygiène, d’hydraulique et de sécurité, notamment pour éviter les inondations, la Senne et bon nombre de ses affluents ont été partiellement voûtés et transformés en collecteurs d’eaux usées, au 19ième siècle.   Des travaux d'assainissements ont été poursuivis jusqu'après 1950.

 

Le canal a été mis en service pour la première fois en 1832 et remis, entre 1948 et 1968 au gabarit européen e 1350 tonnes.  Il entre à BBruxelles par la commune d'Anderlecht et poursuit sa route vers le port maritime de Bruxelles (Haren) jusque Vilvoorde.

 

Les origines de Bruxelles

Les avis des historiens divergent quant aux origines de Bruxelles, la plupart les situant au 10e siècle, certains les faisant toutefois remonter jusqu’au 7e siècle.

Un manuscrit datant de 695 relate qu’un certain Vindicien, évêque de Cambrais, est tombé malade dans un village brabançon appelé « Brossella », ou « Bruocsela ».  Ce toponyme proviendrait des mots « bruoc », qui signifie, en dialecte germain, « marais » et « sela » qui signifie « salle » ou « maison ».  Un nom de rue, la rue du Marais (Broeckstraat) rappellent les marais d’origine.   Par ailleurs, l’emblème de la Région Bruxelloise est le l’Iris faux-acore (Iris pseudoacorus), que l’on retrouve dans toutes les zones humides.

 

 

L’Histoire rapporte que, à la fin de ce 7ième siècle, une chapelle consacrée à l'archange Saint-Michel était construite au flanc d'une colline dominant la Senne, à l’emplacement de l’actuelle cathédrale des Saints Michel et Gudule.

 

Il est bien établi que Bruxelles s’est développée au départ de trois noyaux distincts :

-      L’un situé dans la vallée de la rivière Senne, sur une île de la Senne, à l’emplacement de l’actuelle rue de la Grande Ile et de la Place St Géry.

 

-      Un second sur une colline immédiatement voisine, dite Coudenberg (Mont froid), avec un château fort est édifié par les Comtes de Louvain, qui prendront plus tard le titre de Ducs de Brabant.

-      Le troisième, sur la colline d’en face, où se trouvait un oratoire consacré à l’archange Michel, sur l’emplacement de l’ancienne chapelle.  L’oratoire se transformera au milieu du 13ième siècle en collégiale des Saints-Michel-et-Gudule.  En 1962, elle devint « cathédrale », siège du diocèse de Malines-Bruxelles.

Pour la petite histoire, la tour nord de la cathédrale abrite, depuis quelques années, un couple de Faucons pèlerins (Falco peregrinus).

 

 

 

L’évolution de la ville

Reliée à l’importante voie commerciale terrestre Bruges-Cologne au 12ième siècle, Bruxelles poursuit sa transformation de hameau en centre urbain.

Les marais sont asséchés et, au début du 13ième siècle, un premier rempart d’environ 4 kilomètres est aménagé pour protéger les principaux noyaux d’habitat.  On en retrouve encore des vestiges, dont la Tour Noire, place Ste Catherine, dans un hôtel au début du Fossé aux Loups (Wolvengracht) et le long du boulevard de l’Empereur.

 

 

 

En 1229, la ville est suffisamment importante pour obtenir du duc de Brabant sa première charte lui garantissant un certain degré d’autonomie.

 

A partir de la 2ième moitié du 13ème siècle, Bruxelles, qui compte alors une dizaine de milliers d’habitants, se voit progressivement préférée à Louvain comme demeure des ducs de Brabant.  Ce statut de résidence de la cour sera une composante majeure du rayonnement de la cité et du développement du secteur de l’artisanat de luxe.

 

Dans la 2ième moitié du 14ième siècle on construit un nouveau rempart long d’environ 8 kilomètres, permettant ainsi de protéger les nouveaux quartiers et d’intégrer des réserves foncières, qui s’urbaniseront progressivement.  On en retrouve des traces le long de l’actuelle « petite ceinture », principalement la Porte de Hal.  Les creusements du métro ont révélé des restes de murs (station Hôtel des Monnaie).

 

(carte du 16° siècle)

 

 

La période actuelle

De grands bouleversements urbanistiques ont eu lieu sous Léopold II, à la fin du 19ième siècle.  C’est de cette époque que date l’avenue de Tervueren, sensée relier le Palais Royal et l’actuel Musée d’Afrique centrale à Tervueren.

Cette évolution s’est faite, bien sûr, aux dépends de la nature environnante.  Beaucoup de zones naturelles et d’anciennes friches industrielles ont disparu au cours des temps, sous l’effet de la pression immobilière.

Toutefois, la politique actuelle a tendance à favoriser les espaces verts, plus ou moins entretenus.

Il y a les parcs dits «paysagers», qui remplissent diverses fonctions récréatives et paysagères, et qui possèdent souvent des qualités écologiques comme par exemple le Parc de Woluwé ou celui du Cinquantenaire.

Il y a les parcs dits «historiques», situés au centre ville, qui sont chargés d’histoire, et présentant un attrait touristique, comme par exemple le Parc de Bruxelles.

Il y a également des parcs «contemporains», qui illustrent la recherche d’une mixité des fonctions et d’une intégration urbaine, comme par exemple le Jardin de l’ancienne Cité Administrative.

Les bois et parcs publics occupent plus de 10 % de la surface de la Région Bruxelloise.

Ils sont représentés, au sud et à l’est du territoire par la forêt régionale de Soignes et son extension, le Bois de la Cambre.

Au  nord-ouest de Bruxelles, il y a les bois du Laerbeek, du Poelbos et de Dieleghem.

Il y a, enfin, 13 « réserves naturelles », qui sont des sites protégés pour leur valeur biologique exceptionnelle ou particulière.   Le public n’y est admis que dans certaines limites.

 

Dans les années cinquante, au moment de l’Exposition Universelle de 1958, les constructions neuves étaient à l’honneur, au point de détruire systématiquement tout ce qui était un peu ancien.

C’est ainsi qu’on disparu un certain nombre de chefd’œuvre architecturaux « art nouveau » datant du début du 20ième siècle, comme par exemple la Maison du Peuple au centre de Bruxelles.  Cette période a été appelée la « bruxellisation ».

C’est de cette époque que date la « jonction », un tunnel de chemin de fer assurant la liaison entre  la gare du Nord et celle du Midi.

 

Bruxelles en 2012

En 1999, L’agglomération Bruxelloise et ses 19 communes est devenue une région à part entière, avec son gouvernement, au même titre que la Flandre et la Wallonie.

Bruxelles accumule les fonctions de capitale de la Belgique et de capitale de l’Europe.  Elle en effet un ces centre de décision de l’Union Européenne.  Elle abrite également le gouvernement de la Région Flamande.

 

 

Bruxelles compte actuellement plus d’un million d’habitants, dont une proportion importante d’étrangers.  On y parle toutes les langues Européenne.

 

Jacques

30/10/2012

 

Ce texte est inspiré de mes nombreuses lectures sur ce sujet, dont, essentiellement, le site de Bruxelles environnement.



30/10/2012
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