Les changements climatiques, l’apocalypse est pour demain ?
Les changements climatiques,
l’apocalypse est pour demain ?
Un rapport du quotidien britannique The Independent se réfère à une version provisoire du rapport du 2ième groupe de travail du GIEC (le Groupe d’experts international sur l’évolution du climat ). Ce groupe traite des impacts du réchauffement climatique dans le monde.
L’article, traduit par le Courrier international, a pour titre «Official prophecy of doom», «La prédiction officielle de notre perte».
Cette version sera encore abondamment rediscutée : les informations sont donc à prendre avec des pincettes.
Cet article prévoit que, d’ici à la fin du siècle, suite aux inondations le long des côtes, la montée des océans générée par les changements climatiques provoquerait des déplacements de centaines de millions d’habitants.
Il ajoute que ce réchauffement provoquerait des pénuries alimentaires, en réduisant les récoltes de 2% tous les dix ans tout au long du siècle.
Parallèlement, la demande d’aliments enregistrerait une hausse de 14% par décennie jusqu’en 2050.
En outre, on assisterait à une multiplication des canicules, des grands incendies, et des maladies liées à la qualité de l’eau et de l’alimentation.
Il y aurait également un risque accru de conflits violents comme des guerres civiles, liées à la pauvreté et aux chocs économiques.
Au plan économique, tout cela générerait des pertes qui se chiffrent en milliards de dollars.
D'autres revues confirment cette hypothèse.
A la question «Le réchauffement qu’on commence à percevoir est-il lié aux activités humaines?» les rapports du GIEC ont successivement répondu : «On ne sait pas» (1990), «peut-être», «probablement» (2001), «très probablement» (2007).
Le journal Le Monde, se réfère à un rapport issu de NASA, qui prévoit que la civilisation telle que nous la connaissons aujourd'hui pourrait bien disparaître dans les prochaines décennies, en raison de problèmes de gestion des ressources naturelles, et de mauvaises répartitions des richesses.
Une étude publiée dans le Elsevier Journal Ecological Economics explique deux scénarios possibles pour l’homme du XXIe siècle.
Le premier serait la réduction, par la famine, des populations pauvres. Dans ce cas, la destruction de notre monde ne serait donc pas due à des raisons climatiques, mais à la disparition des travailleurs.
Le second repose sur la surconsommation des ressources qui entraînerait un déclin des populations pauvres, suivi plus tard par des populations riches.
Cette étude rappelle que plusieurs civilisations comme les Mayas et les empires mésopotamien ou romain ont disparu notamment à cause de l’aveuglement des élites qui, jusqu'au bout, ont refusé de réformer leur système de vie commune.
Une conclusion est rapportée par le Guardian.
Pour éviter le crash, serait qu’il faudrait d’abord réduire les inégalités économiques pour assurer une distribution plus juste des ressources.
Il faudrait dans le même temps réduire la consommation en réduisant l’usage des ressources non renouvelables, et en réduisant aussi la croissance de la population.
Cette étude est en grande partie théorique, mais la revue Le Vif estime qu’elle offre aux gouvernements, aux entreprises et aux consommateurs la possibilité de prendre conscience de l’urgente nécessité d’adopter des réformes politiques et structurelles, si l’on ne veut pas que notre civilisation disparaisse dans l’oubli.
D'autres études vont dans le même sens.
Ce n’est certes pas la première fois qu’on nous prédit la fin du monde.
Personnellement, je pense qu’il serait grand temps que nos gouvernements cessent de jouer à l’autruche et se penchent sur ces problèmes.
Il ne faut pas sous-estimer les effets de la déforestation, de la culture intensive du maïs OGM, ou de l’utilisation non réfléchie des énergies non renouvelables.
Cette terre, nous n’en n’avons qu’une !!!
Nous l’avons empruntée à nos enfants : faisons en sorte de la leur rendre en bon état.
Texte résumé et adapté d’un article d’Olivier Perrin (Le Temps) et paru dans le journal Le Soir.
Je vous suggère de vous y référer.
Jacques Schwers
Le 23 mars 2013
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