La gestion de notre Terre
La gestion de notre Terre
La gestion des milieux naturels
L’urbanisation et les destructions de grandes zones boisées (comme les forêts amazoniennes), réduit les zones de nature intactes ce qui réduit la biodiversité et influence négativement le climat.
L’utilisation d’engrais et de pesticides porte atteinte à l’équilibre naturel de zones de plus en plus étendues. Ces produits favorisent l’apparition d’algues vertes marines envahissantes, d’algues bleues toxiques et la disparition des abeilles et autres pollinisateurs.
Il est donc important de délimiter des zones de gestion des milieux naturels. Cette gestion a pour but d’y maintenir une certaine biodiversité et d’y diversifier les écosystèmes. C’est aussi de préserver certains écosystèmes particuliers.
Le but de cette gestion est, à long terme, est de limiter l’influence dévastatrice de l’Homme sur l’équilibre de la Nature.
La biodiversité
La biodiversité est la diversité naturelle des organismes vivants.
La diversité des écosystèmes est influencée par le climat (à moyen et long terme), par les interactions avec l’Homme (à court terme). Son maintien est indispensable pour la survie des espèces vivantes et du milieu de vie en général.
En cas de non intervention : la végétation (et les animaux) évoluent à long terme vers le stade « climax », en l’occurrence, les forêts de feuillus.
Les réserves et parcs naturels
Le Parc Naturel est un territoire rural d’au moins 5.000 hectares d’un seul tenant et d'un haut intérêt biologique et géographique, soumis à des mesures destinées à en protéger le milieu, en harmonie avec les aspirations de la population et le développement économique et social du territoire concerné. L’homme et les activités humaines y sont présents. Le rôle d'un parc naturel est
- de conserver et valoriser le patrimoine naturel, culturel, bâti
- d’assurer un développement économique respectueux des richesses patrimoniales
- de développer des activités d'accueil, de tourisme et d'éducation.
La Réserve Naturelle, d’une surface de moins de 5 ha, a pour rôle strict la conservation de la nature. Aucune activité humaine n’y est autorisée, à l’exception des travaux d’entretien.
Les zones humides d'intérêt biologique sont des étendues de marais, de fagnes, de tourbières, ou d'eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l'eau est statique ou courante, et dont la valeur écologique et scientifique est reconnue officiellement
Les règlementations européennes
Une zone spéciale de conservation (ZSC) est, en droit de l’Union Européenne, un site naturel ou semi-naturel désigné par les États membres, qui présente un fort intérêt pour le patrimoine naturel exceptionnel qu'il abrite. Sur de tels sites, les États membres doivent prendre les mesures qui leurs paraissent appropriées (réglementaires, contractuelles, administratives ou pédagogiques) pour conserver le patrimoine naturel du site en bon état.
Les ZSC sont les compléments des ZPS, ou Zones de Protection Spéciale désignés par la Directive Oiseaux (1979), qui permettent quant à elles d'assurer la protection des sites naturels d'importance européenne pour les espèces d'oiseaux sauvages.
À terme, l'ensemble des ZSC et des ZPS forme un vaste réseau écologique à l'échelle de l'Union Européenne, connu sous le nom de Natura-2000, dont les buts sont
- éviter les activités humaines préjudiciables aux habitats et aux espèces vivantes.
- prendre des mesures appropriées pour maintenir l’habitat et les espèces vivantes.
La directive « oiseaux » (1979) a pour but de maintenir les populations d’oiseaux sauvages vivant naturellement sur le territoire européen, en fonction des exigences écologiques
La directive « habitats » (1992) a pour buts de maintenir les espèces et habitats dans un état de conservation favorable.
Les interventions humaines
Chacun de nous peut, à son échelle, intervenir pour gérer la biodiversité autour de lui. Ce qu’on appelle « la part du colibri ».
- Les tas de bois plus ou moins entassés
- Les haies sèches (2x2 piquets distants de 1m50 et remplir de bois en hauteur)
- Les plantations arbustes à fruits indigènes, comme le sorbier et le sureau.
- Le fauchage partiel pour permettre la repousse d’autres espèces
- L’utilisation de chevaux, bovins et ovins avec évacuation des déchets pour éviter els insectes ravageurs et favoriser la repousse des plantes.
- L’abattage ou tailles d’arbre (en hivers) et l’entretien des haies et des prairies de fauche (au printemps).
- L’entretien des plans d’eau
- La plantation d’espèces indigènes et de mélanges d’essences
Un proverbe chinois dit que nous ne possédons pas nore Terre : nous l’empruntons seulement à nos enfants. Faisons en sorte que nous pussions la leur rendre en meilleur état d’avant.
Jacques
14/11/2012
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