Les changements climatiques
LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET LEURS EFFETS
Les oiseaux et papillons déménagent en fonction du thermomètre
Menée par des chercheurs européens, notamment issus du CNRS de Montpellier et du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris, une étude s'est intéressée à l'impact du changement climatique sur quelque 9490 communautés d'oiseaux et 2130 communautés de papillons.
Parus dans la revue « Nature Climate Change », ces travaux montrent que les changements climatiques entraînent une réorganisation tout à la fois rapide et profonde de la composition de la faune en Europe. Mais s’il y a adaptation, on note, toutefois, de forts décalages dans la réponse selon les groupes d’espèces étudiés.
En Europe, les températures ont augmenté de 1°C en 20 ans. Cette élévation a eu pour conséquence de « décaler » les températures de 249 km vers le Nord.
Pour s’adapter à cette tendance, les papillons se sont également déplacés vers le Nord, mais ont accumulé un « retard » de près de 135 km sur les températures.
Ce décalage est encore plus marqué chez les oiseaux, lesquels totalisent 212 km de retard.
Jugeant ces observations inquiétantes, les chercheurs y voient le présage de profonds changements dans les réseaux d’interactions entre espèces et entre groupes.
Adapté d'un article de Univers Nature
Cécile Cassier (9/01/2012)
LE CHANGEMENT CLIMATIQUE EST APPARENT DANS TOUTE L’EUROPE
Le changement climatique a de nombreux impacts sur la société et l'environnement européens. La dernière évaluation de l'agence européenne pour l'environnement dresse un nouveau bilan d'étape peut réjouissant, susceptible d'entraîner des dommages très coûteux.
Comme le montre le rapport «Climate change, impacts and vulnerability in Europe 2012», on observe globalement en Europe des températures moyennes plus élevées, ainsi qu'une diminution des précipitations dans les régions méridionales et une augmentation plus au Nord. Conséquence directe de ce réchauffement, la calotte glaciaire du Groenland fond à grande vitesse, de même que les glaces de l’océan Arctique et de nombreux glaciers (les glaciers des Alpes ont perdu environ les deux tiers de leur volume depuis 1850). Quant au manteau neigeux européen, il a diminué et une grande partie du permafrost s’est réchauffée.
Si la dernière décennie (2002–2011) a été la plus chaude jamais enregistrée en Europe, avec des températures du sol supérieures de 1,3°C à la moyenne de l’ère préindustrielle, ce n'est probablement que le prémisse d'un avenir proche. Ainsi, diverses projections montrent que la température moyenne européenne pourrait être de 2,5 à 4°C plus élevée dans la seconde moitié du XXIe siècle par rapport à la moyenne de 1961 à 1990.
Outre les problématiques agricoles, de ressource en eau douce, de disparition d'espèces, etc. le niveau des mers devrait continuer à s'élever avec le risque d'inondations côtières qui l'accompagne. La propagation de certaines maladies, véhiculées par des vecteurs (moustiques, etc.) jusqu'alors inconnus en Europe ainsi qu'une saison des pollens plus longue (elle commence déjà 10 jours plus tôt qu'il y a 50 ans) concourront à affecter la santé des populations.
Face à ces évènements, le rapport souligne que certaines régions seront moins à même de pouvoir s'adapter au changement climatique que d'autres, en partie à cause des disparités économiques existantes, lesquelles pourraient s'en trouver renforcées.
Adapté d'un articlre de Univers Nature
Rémy Olivier (19/12/2012)
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